Tout sur la F1

Les candidats du changement

La Russie déjà programmée pour 2014, le New Jersey peut être dès 2013... Le paysage habituel des Grands Prix de Formule 1 est en train de changer. Et à l'image de la France, de nombreux projets voient le jour.
Alors que la saison de Formule 1 est en pleine trêve estivale, les négociations continuent entre la FIA et les pays souhaitant accueillir un Grand Prix à plus ou moins long terme. Bernie Ecclestone, le grand argentier de la F1, a déjà annoncé que la saison 2013 comporterait 20 courses, comme cette année. Mais la situation financière de certains GP laisse optimistes les nombreux candidats. Parmi ceux-là, certains projets semblent plus réalistes que d'autres.
Le probable : la France
Priorité de différents ministres des Sports successifs, le retour d'un Grand Prix en France semble aujourd'hui d'actualité. Le Circuit Paul Ricard du Castellet et celui de Magny-Cours sont en concurrence. La Fédération Française du sport automobile tranchera à la mi-septembre, période à laquelle le Conseil mondial de la FIA validera le calendrier 2013 de la F1. Le projet français devrait donc voir le jour, reste à savoir si cela sera dès la saison prochaine.
L'envisageable : l'Afrique du Sud
Le mythique circuit de Kyalami pourrait héberger un Grand Prix pour la première fois depuis 1993. Ecclestone y est très favorable, car le tour du monde des pilotes F1 ne s'arrête pas par le continent africain. Des discussions sont engagées et le projet pourrait éclore dans les années à venir. Seul bémol, depuis la Coupe du monde de foot en 2010, l'organisation d'un grand projet sportif n'est pas forcément la priorité des autorités sud-africaines.
L'impossible : la Grèce
En mai 2011, la Grèce avait annoncé vouloir obtenir un GP pour relancer son économie. Et aujourd'hui, la naissance d'un circuit proche du port du Pirée est toujours envisagée. Le gouvernement soutient l'initiative, mais le prix très couteux des travaux rend ce projet improbable pour un pays en pleine crise. A moins que les rumeurs d'un soutien financier de la Turquie se concrétisent.
Lucas VASCO

Source L'Equipe.fr

Spa jusqu'en 2015

Le Grand Prix de Belgique a été prolongé pour trois ans. Ce qui compromet un retour du GP de France dans le championnat du monde.
Etienne Davignon, président de Spa Grand Prix, a annoncé ce jeudi que le Grand Prix de Belgique a été prolongé jusqu'en 2015, après la signature d'un contrat avec la Région wallonne et les responsables du championnat de F1. L'accord entre le circuit de Spa-Francorchamps et la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA) expirait cette année, le 2 septembre, à la fin du dernier tour de course du Grand Prix de Belgique.

Cet accord compromet un éventuel retour du Grand Prix de France, un temps évoqué, en 2013, en alternance avec celui de Belgique. La solution d'une alternance « a été envisagée à la requête de nos amis français. Malheureusement ou heureusement, les Français n'ont pas donné de suite concrète aux propositions, et donc aujourd'hui nous avons retrouvé notre liberté et nous avons décidé de signer pour une durée supplémentaire de trois ans », avait expliqué en juillet Jean-Claude Marcourt, le ministre wallon de l'Economie.

Source L'Equipe.fr

Lotus, objectif victoire

Un mois après son double podium à Budapest, l'écurie Lotus-Renault va retrouver la compétition, ce week-end à Spa-Francorchamps, avec toujours autant d'ambition.
Un mois s'est écoulé depuis le dernier Grand Prix. La traditionnelle pause estivale a permis aux pilotes de recharger les batteries. Tous sont fin prêts pour aborder la deuxième moitié de la saison, à commencer par les membres de l'écurie Lotus-Renault, plus que jamais motivés pour faire encore mieux que lors des onze premières courses. L'objectif de l'équipe franco-britannique, actuelle troisième du classement des constructeurs, reste le même. «Accrocher une victoire, ce serait bien, répète à l'envi le patron du Team Eric Boullier. Mais être là où on est aujourd'hui, après avoir couru sur autant de circuits différents, c'est peut-être encore mieux qu'une victoire».
Après avoir vu ses deux pilotes monter sur le podium en Hongrie le 29 juillet (Kimi Räikkönen 2e et Romain Grosjean 3e), juste avant les vacances, Boullier en veut forcément plus et y croit. «Nous avons produit une très bonne voiture qui semble aller de mieux en mieux à mesure qu'avance la saison et nous espérons que cela va continuer, explique-t-il. Cela dit, je ne peux pas ignorer les points perdus ici ou là en cours de route, de façons très différentes. Il y a encore une grande marge de progression d'ici la fin de l'année». Un avis largement partagé par l'un des principaux concernés, en l'occurrence Romain Grosjean, déjà auteur de trois podiums pour sa première saison complète dans le paddock. «J'espère que les améliorations apportées à la voiture vont faire la différence, indique-t-il. Si nous gardons le rythme affiché à Budapest, nous pouvons prétendre à la victoire».
Grosjean : «Assez content de moi»
En attendant de s'envisager tout en haut, le Français revient reposé, après des vacances où il a enfin pris enfin son temps dans la foulée d'une demi-saison vécue à toute vitesse. «Ça fait du bien, surtout que c'était ma lune de miel ! Après six premiers mois intenses, c'est agréable de laisser le corps et l'esprit se reposer un peu, explique-t-il. Je vais revenir encore plus fort et prêt pour l'action. J'ai eu le temps d'évaluer cette première moitié de saison pendant cette pause. Je suis encore un jeune pilote et mes performances jusque-là sont raisonnables, ajoute-t-il. Je me suis battu avec des champions du monde, je suis assez content de moi». Reste cette fameuse victoire à aller chercher. Pourquoi pas dès ce week-end en Belgique ? Cela tombe plutôt bien car la piste lui réussit. Il s'y est notamment déjà imposé en GP2, en 2008.

- H.S.L'Equipe.fr

Räikkönen pas obsédé par le titre

Toujours en lice pour le titre mondial, Kimi Räikkönen avoue que même s'il y pense, il ne pense pas qu'à ça. Manque d'ambition ou volonté de ne pas se mettre trop la pression ?
Du Räikkönen dans le texte. Interrogé sur ses espoirs de second titre mondial, vendredi à Spa, le pilote finlandais a répondu qu'être sacré champion du monde pour la deuxième fois après 2007 n'était pas une obsession pour lui, loin de là. «J'ai toujours dit que j'étais très heureux d'avoir déjà gagné un titre, et que si un autre venait ensuite, ce serait très bien, mais je ne suis pas désespérément en quête d'un second titre, a-t-il déclaré. Nous faisons tout pour essayer d'en gagner un, mais si ce n'est pas le cas, ce ne sera pas dramatique. Tous les pilotes sont ici pour la même chose : remporter des courses et des titres. Mais cela ne changera pas ma vie si j'y arrive. Et quand j'aurai envie d'arrêter, j'arrêterai, ce ne sera pas ça qui me fera continuer.»
«L'écurie est nouvelle et j'espérais avoir une bonne voiture, mais je suis vraiment satisfait de la manière dont ça se passe, même si nous aurions pu faire parfois un peu mieux.»Avant d'ajouter : «Je n'ai gagné qu'avec Ferrari, j'ai eu beaucoup de bons moments là-bas, même si la fin aurait pu se passer de manière un peu plus douce... Aujourd'hui je suis chez Lotus, heureux d'être là et j'espère gagner encore des courses et me battre pour le titre.»

Iceman a également évoqué son approche des courses et ses performances dans l'écurie anglaise pour l'année de son retour : «Cela ne change rien pour moi : que je sois en dixième position ou en première, je cours toujours du mieux que je peux, en espérant que le meilleur arrive. C'était difficile de prévoir quoi que ce soit avant de revenir... L'écurie est nouvelle et j'espérais avoir une bonne voiture, mais je suis vraiment satisfait de la manière dont ça se passe, même si nous aurions pu faire parfois un peu mieux.»

Rédaction L'Equipe.fr

F1 - GP de Belgique : La pluie gâche tout

La pluie a de nouveau perturbé les débats, vendredi lors de la deuxième séance d'essais libres à Spa. Quelques pilotes ont signé des chronos, pour la forme, en toute fin de séance.
Il aura fallu attendre que le drapeau à damiers s'abaisse pour que les premiers chronos tombent enfin, lors de cette deuxième séance d'essais libres lors de laquelle la pluie n'a cessé de tomber. Les averses avaient déjà perturbé les libres 1, mais les pilotes avaient alors pris un peu plus de risques et la pluie était également moins forte. Mais, vendredi après-midi, il ne s'est quasiment rien passé sur la piste durant 90 minutes. Seuls quelques courageux (Nico Rosberg, Michael Schumacher, Heikki Kovalainen, Lewis Hamilton, Sebastian Vettel, Jenson Button, Felipe Massa, Pastor Maldonado, Timo Glock et Charles Pic) sont allés au casse-pipe pour faire des tours d'installation, mais sans jamais signer de tour chronométré.
Et puis, donc, dans les derniers instants, ils sont dix à avoir enfin réalisé un chrono, et c'est Pic, avec sa Marussia, qui s'est montré le plus rapide dans ces conditions dantesques, en 2'49"354. Un résultat anecdotique, qui ne signifie rien, mais il est toujours plaisant de voir son nom au sommet d'une feuille de temps, et c'est ce que le Français pourra retenir. Derrière lui, on trouve Daniel Ricciardo (Toro Rosso) à 0"4, Fernando Alonso (Ferrari) à 1"143, Paul di Resta (Force India) à 1"979, Pastor Maldonado (Williams) à 2"306, Timo Glock (Marussia) à 2"722, Kamui Kobayashi (Sauber) à 3"878, Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) à 8"878, Nico Hülkenberg à 9"771 et Sergio Perez (Sauber) à 23"547. Il faut espérer pour tout ce beau monde, et pour les milliers de spectateurs qui ont fait le déplacement, que le soleil sera de retour samedi, pour les derniers essais libres (11h00), histoire que les pilotes puissent effectuer quelques réglages avant les qualifications (14h00).

Rédaction L'Equipe.fr

Alonso dans le viseur

Après un mois de pause, la F1 effectue son retour ce week-end à Spa-Francorchamps, sur l'un des circuits préférés des pilotes. Fernando Alonso (Ferrari) est leader du championnat mais il a une meute à ses trousses.
Après onze des vingt Grands Prix de la saison 2012, Fernando Alonso est assez tranquillement installé en tête du championnat avec 164 points, 40 de plus que son premier poursuivant, Mark Webber (Red Bull). Un véritable tour de force de la part du pilote Ferrari quand on sait à quel point cette saison est intense et disputée. Après un début d'année difficile malgré une victoire inespérée en Malaisie, l'Espagnol a réussi a marquer des points dans chacune des courses (il est le seul pilote à y être parvenu) et compte trois succès à son actif (record qu'il détient aussi tout seul). Le double champion du monde est donc incontestablement l'homme fort de cette première moitié de saison. Mais arrivera-t-il à maintenir ce rythme jusqu'au bout ? C'est bien sûr ce qu'il espère et forcément ce que craignent tous ses rivaux, de Webber à Kimi Räikkönen (5e avec 116 points).
Un premier élément de réponse sera apporté ce week-end en Belgique après la longue pause estivale d'un mois, durant laquelle les usines ont été fermées pendant quinze jours, empêchant tout travail dans les bureaux d'études, en atelier ou dans les souffleries. A priori, ceux qui étaient en forme avant les vacances devraient toujours l'être après. Et si cette hypothèse se vérifie en piste, alors McLaren pourrait avoir son mot à dire sur le tracé ardennais. Lewis Hamilton (4e avec 117 points) est le dernier à s'être imposé, fin juillet sur le Hungaroring. «Ma victoire en Hongrie nous a permis de partir en vacances le coeur léger. Elle m'a également rassuré sur notre capacité à gagner des courses et à jouer les deux titres mondiaux», assure-t-il plein d'entrain.
Spa est un tracé que les pilotes adorent. «C'est le meilleur circuit possible après les vacances, très gratifiant pour les pilotes, estime Mark Webber. Il n'a pas changé depuis longtemps et il a beaucoup de caractère. Eau Rouge est une portion très spéciale, j'encourage les fans de F1 à y aller au moins une fois dans leur vie, c'est complètement dingue.» «Il y a tous les types de virages, ultra-rapides, moyennement rapides et des chicanes lentes, qui alternent avec des lignes droites rapides», précise Sebastian Vettel, (3e avec 122 points). Il faut donc y avoir un sacré tempérament, une voiture complète et la lutte devrait être encore une fois très intense. «Etant donné le déroulement de cette saison, avec tous ces vainqueurs différents, il est impossible de dire qui gagnera la prochaine course», rappelle Hamilton. «Avec seulement un dixième ou deux entre les dix premiers, l'avance reste très marginale, ajoute Jonathan Neale, un des directeurs de McLaren. La suite de la saison s'annonce très excitante, quoi qu'il arrive.» Et la suite commence dès dimanche. A ne pas manquer.

F. B.L'Equipe.fr

F1 - GP de Belgique : Alonso se place

Sous le soleil, Fernando Alonso (Ferrari) a dominé la troisième séance d'essais libres à Spa samedi, devant Kimi Räikkönen (Lotus) et Sergio Perez (Sauber).

Contraints au chômage technique vendredi à cause de la pluie, les pilotes se sont rattrapés samedi matin lors de la troisième et dernière séance d'essais libres, longue d'une heure. Beaucoup de monde sur la piste, aucun incident majeur à déplorer, si ce n'est le problème de boîte de vitesses de Nico Rosberg (Mercedes), les spectateurs venus en nombre en ont enfin eu pour leur argent.

Et les pilotes ont pu beaucoup tourner afin de rattraper un peu le retard accumulé et préparer la séance de qualifications (14h00). A ce petit jeu, c'est Fernando Alonso qui s'est montré le plus rapide. Le leader du championnat, présent aux avant-postes du début à la fin de la séance, a signé le meilleur temps (1'48"542) à cinq minutes du drapeau à damier. Kimi Räikkönen (Lotus) a bien essayé de le surclasser, mais il a échoué pour 141 millièmes. Le podium de cette troisième séance est complété par Sergio Perez (Sauber), à 308 millièmes du pilote Ferrari.

La Scuderia est apparue en forme puisque Felipe Massa a lui réalisé le sixième temps (1'49"092). Chez les autres écuries de pointe, McLaren a alterné le bon et le moins bon. Jenson Button, en difficulté pendant toute la séance ou presque, s'en sort bien avec le 5e temps (1'49"091) tandis que Lewis Hamilton n'a pas fait mieux que 12e (1'49"615). Les deux Red Bull sont proches l'une de l'autre : Mark Webber est 7e (1'49"164) et Sebastian Vettel 9e (1'49"292). Chez Lotus, Romain Grosjean (8e) a fait moins bien que Räikkönen (1'49"266). Quant à Mercedes, elle a encore une fois été en retrait : outre le problème de Rosberg, Michael Schumacher a dû se contenter du 13e chrono (1'49"621).

Rédaction L'Equipe.fr

Webber et Rosberg pénalisés

Mark Webber (Red Bull) et Nico Rosberg (Mercedes) seront tous les deux pénalisés de cinq places sur la grille de départ du Grand Prix de Belgique, dimanche, pour avoir changé leur boîte de vitesse. L'Australien a effectué ce changement vendredi après les essais libres 2 et l'Allemand samedi avant la séance de qualifications, qui débute à 14h00.

Source L'Equipe.fr

F1 - GP de Belgique : La pole pour Button !

Jenson Button a dominé dans les grandes largeurs la séance de qualifications à Spa samedi. Le pilote McLaren s'élancera devant Kamui Kobayashi (Sauber) et Kimi Räikkönen (Lotus), qui a bénéficié de la pénalité de Pastor Maldonado (Williams).

Jenson Button, qui n'avait pas encore signé de pole cette année, et qui était retombé dans l'anonymat depuis quelques courses après un bon début de saison, s'est réveillé brusquement de sa torpeur samedi lors de la séance de qualifications du Grand Prix de Belgique. Déjà, en Q1, l'Anglais semblait à l'aise au volant de sa McLaren, ne donnant plus comme lors des dernières courses de nombreux coups de volant afin de la maintenir en ligne. Cette impression s'est confirmée en Q2, où il a scotché tous ses adversaires avec un chrono de 1'47"654, soit plus de trois dixièmes de mieux que son premier rival, Sergio Perez (Sauber, 1'47"980), et huit dixièmes de mieux que le troisième, Kimi Räikkönen (Lotus, 1'48"414).

Il a achevé son festival lors de la dernière session, Q3. Il a d'abord conclu son premier run en 1'47"686, seulement accompagné du Finlandais (1'48"205), tandis que les autres pilotes attendaient aux stands ou faisaient des petites erreurs. Mais le champion du monde 2009 en avait encore en réserve. Lors de son deuxième tour lancé, il a encore amélioré son chrono : 1'47"573, pour sa première pole depuis Monaco en... 2009 ! Les cadors du championnat qualifiés en Q3 n'ont pas réussi à suivre : Räikkönen a fini quatrième (1'48"205) mais se retrouve troisième suite à la pénalité de Pastor Maldonado (Williams), Fernando Alonso (Ferrari) sixième (1'48"313), Mark Webber (Red Bull) septième (1'48"392), Lewis Hamilton (McLaren) huitième (1'48"394) et Romain Grosjean (Lotus) neuvième (1'48"538).

Le chemin de croix de Rosberg, 23e
Quant à Sebastian Vettel (Red Bull), il a échoué à la onzième place en Q2, pour seulement 12 millièmes. Il a été accompagné dans ce mauvais wagon par Michael Schumacher (Mercedes, 13e) et Felipe Massa (Ferrari, 14e). Ne parlons même pas de la performance de Nico Rosberg (Mercedes), seulement 18e et éliminé dès la fin de Q1, et qui s'élancera finalement de la 23e place suite à sa pénalité de cinq places pour avoir changé de boîte de vitesses (Webber a subi la même sanction et partira 12e).

Les favoris en retrait, certains jeunes loups de la F1 en ont donc profité pour se montrer, dans le sillage de l'intouchable Button. Ainsi, Kamui Kobyashi (Sauber), plutôt discret jusque-là, est sorti de sa tannière en fin de Q3 pour aller chercher la deuxième place sur la grille, à tout de même presque trois dixièmes de l'Anglais (1'47"871). Pastor Maldonado, avec sa Williams, a échoué à 22 millièmes du Japonais et hérite de la troisième place, qui s'est transformée en sixième place après sa pénalité pour avoir bloqué Nico Hülkenberg. Si la course réserve autant de surprises que cette séance de qualifications, on ne devrait pas s'ennuyer un seul instant dimanche.

Source L'Equipe.fr

F1 - GP de Belgique : Red Bull fait grise mine

Sebastian Vettel (10e) et Mark Webber (12e) n'ont pas été à la fête samedi à Spa. Les deux pilotes Red Bull vont devoir réagir dimanche lors de la course.

Difficile de trouver des motifs de satisfaction chez Red Bull après la séance de qualifications à Spa, samedi. Sebastian Vettel éliminé dès Q2 et seulement 11e (10e après la pénalité de son coéquipier) ; Mark Webber 7e en Q3 mais pénalisé de cinq places sur la grille pour avoir changé de boîte de vitesses : les deux pilotes auront du mal à aller chercher le podium dimanche, et risquent de perdre encore un peu de terrain sur Fernando Alonso (Ferrari), qui partira lui de la sixième place.

«J'étais plutôt heureux de mon tour, mais il n'était juste pas assez rapide, a concédé Vettel, sans savoir réellement ce qui s'était passé. J'ai manqué Q3 de très peu (12 millièmes) et c'est vraiment dommage, mais c'est la course. C'est frustrant quand ça se passe comme ça. Mais les points c'est demain qu'il faudra aller les chercher, pas aujourd'hui. J'ai été surpris de cette contre-performance car ce matin tout allait plutôt bien. Le tour s'est bien passé, je n'ai pas été bloqué, j'étais juste trop lent.»

L'Australien était lui aussi déçu : «Nous n'étions pas assez compétitifs pour nous battre aux avant-postes, c'est clair et net. Et la pénalité alourdit encore la note. J'aurais aimé faire mieux sur la piste, je pense que j'aurais pu attraper la 5e place, mais j'étais plutôt heureux de mon tour. Sur certaines portions, j'étais très bien ; sur d'autres un peu moins. J'ai tiré le maximum de la voiture et ce n'est pas assez.»

Rédaction L(Equipe.fr

F1 - GP de Belgique : Kobayashi ne s'y attendait pas

Kamui Kobayashi (Sauber) a signé la meilleure performance de sa jeune carrière en F1, samedi à Spa (2e). Un résultat inattendu pour le Japonais, mais qui ne lui assure pas encore des points dimanche.

Kamui Kobayashi (Sauber- 2e) : «Hier (vendredi), on s'est battu contre les éléments (la pluie, ndlr). On ne savait pas trop à quoi s'attendre aujourd'hui sur le sec. Mais ce matin nous avons constaté que la voiture figurait parmi les plus rapides. La Sauber a un bon potentiel pour réaliser quelque chose à Spa. C'est un de mes circuits favoris. Je pensais que nous serions bien en course mais je ne m'attendais pas à être aussi fort en qualifications. Ca donne vraiment beaucoup de confiance pour demain. Je suis déjà concentré sur la course. Ce sera très ouvert, il y aura beaucoup de choses à gérer. Deuxième des qualifications, c'est bien, mais ça ne constitue pas une garantie d'être dans les points dimanche soir. Disons que c'est un premier pas. Je vais faire en sorte de terminer la course. Si c'est le cas, je ne devrais pas être loin des premières places.»

Pastor Maldonado (Williams - 3e avant sa pénalité) : «On a été très consistant lors des derniers Grands Prix. La Williams progresse bien. L'équipe travaille très vite pour améliorer la voiture. Durant la Q1, j'ai senti qu'il y avait la possibilité de faire un super temps aujourd'hui. La Q2 a confirmé ce pressentiment même si j'ai commis de petites erreurs. Dans la Q3, je me suis donné à fond. J'ai poussé très fort. Nous avons très vite trouvé les bons réglages. Nous avons pris les bonnes options pneumatiques. Les ingénieurs ont fait du bon boulot. La voiture est très rapide en ligne droite. Demain, ce serait bien de monter sur le podium. S'il y a moyen de monter sur la première marche, je ne me priverai pas. Il faudra être rapide dès le début. C'est très difficile de prévoir le scénario de la course. Mais j'espère que l'on pourra se battre pour la victoire et, au moins, rapporter des gros points.»

Lewis Hamilton (McLaren - 7e) : «Félicitations à Jenson, il a fait un boulot incroyable et j'espère qu'il prendra le maximum de points demain. Pour ma part, c'est un peu la déception qui prévaut. Mais bon comme je suis dans le top 10, j'ai tout de même des chances de faire un bon résultat. Le réglage n'était pas parfait, car nous avons choisi le mauvais aileron arrière, préférant garder celui que nous avions en Hongrie. Nous avons pensé que ce serait plus sage, que l'ancien aileron serait plus rapide en qualifications. Mais en fait, Jenson avait le nouveau et il a démontré que c'était le bon choix.»

Romain Grosjean (Lotus - 8e) : «Ce n'est pas exactement le résultat que je voulais, ce n'était pas ma meilleure séance de qualifications de l'année, c'est vrai. C'était très difficile à cause du manque d'essais libres, surtout pour un débutant ici. Spa est un circuit très difficile. Le départ sera crucial, et après tout le monde freinera plus ou moins au même endroit, en rentrant dans l'épingle de La Source. Après, il y a une longue ligne droite, donc peut-être qu'on pourra utiliser notre KERS de différentes manières. Ce sera intéressant. Mais on sait que doubler est relativement facile ici, donc ce ne sera pas la peine de tout miser sur le premier tour.»

Michael Schumacher (Mercedes - 13e) : «Quel dommage ! Je suis vraiment désolé pour mes fans, mais je crois que j'ai tiré le maximum de ce que j'avais à disposition. La voiture n'était pas assez rapide, notamment dans le deuxième secteur. Il faut faire avec et essayer de faire une meilleure course demain. Nous allons continuer à nous battre.»

Nico Rosberg (Mercedes - 23e) : «Ce week-end ne se passe pas vraiment comme prévu. Partir du fond de la grille, c'est très décevant. Même si je n'ai pas eu le temps de préparer ma voiture après le problème de boîte de vitesses de ce matin. Cela nous a pris un peu de temps pour trouver le bon réglage et cela n'a pas vraiment fonctionné. J'espère gagner quelques places durant la course mais je ne suis pas très optimiste, notre voiture n'est franchement pas la plus rapide.»

Rédaction avec AFP L'Equipe.fr

F1 - GP de Belgique : Maldonado perd 3 places

Pastor Maldonado (Williams) a été pénalisé de trois places sur la grille du Grand Prix de Belgique pour avoir bloqué Nico Hülkenberg (Force India) durant la séance de qualifications, en Q1. Le Vénézuélien, qui avait signé le troisième chrono en Q3, partira donc sixième, et laisse sa troisième place à Kimi Räikkönen (Lotus)

Source L'Equipe.fr

F1 - GP de Belgique : Button : «Terminer le travail»

Satisfait de sa pole samedi à Spa, la première depuis plus de trois ans, Jenson Button (McLaren) estime néanmoins que s'il ne gagne pas dimanche, elle n'aura pas servi à grand-chose.
«Jenson Button, vous avez vécu un bien bel après-midi...
Oui, et je veux continuer sur cette voie demain ! Nous devons partir en visant des gros points, et en gagner beaucoup, si jamais je veux rester en course pour le titre. C'est une belle journée pour nous, presque une victoire. Mais désormais il faut finir le travail, histoire de se dire que ce fut un beau week-end.

Est-ce que le titre fait toujours partie de vos objectifs ?
Bien sûr ! Je pense toujours pouvoir gagner le titre. Mais je n'y pense pas quand je vais me coucher le soir...

McLaren est venue à Spa avec des évolutions. Est-ce qu'elles marchent comme prévu ?
Si elles ne fonctionnaient pas, je n'aurais pas décroché la pole. Les gars à l'usine ont fait du super boulot.

Que pensez-vous de cette piste, où vous avez fait quelques podiums, mais où vous avez aussi eu des moments difficiles ?
Lors de ma première saison en F1 je me suis qualifié 3e, et l'an dernier, je suis parti de la 14e place pour finir sur le podium, donc j'aime bien ce circuit. Je pense l'avoir démontré aujourd'hui. C'est un endroit incroyable. Quand vous faites un bon tour en qualifications, vous ressentez quelque chose d'incroyable. Il faut vraiment pousser la voiture à ses limites. Et puis il est possible de dépasser, c'est vraiment de la course.

Que faut-il pour gagner ici ?
Vous avez besoin de tout ! Il faut des appuis aéros efficaces mais aussi de la vitesse de pointe. La piste est dure pour la voiture mais aussi pour le pilote. Il faut qu'elle soit bonne partout, même dans les virages lents.»

Rédaction L'Equipe.fr

Hamilton monte en régime

Comme la veille lors de la deuxième séance, Lewis Hamilton a encore réalisé le meilleur temps des derniers essais libres (1'24"578), samedi à Monza. Avec sa McLaren qui semble la plus performante en Italie, le Britannique a devancé seulement d'un millième de secondes Fernando Alonso (Ferrari) et l'étonnant Paul Di Resta (Force India).

Source L'Equipe.fr

F1 - GP d'Italie : Alonso : «Un vendredi étrange»

Malgré deux problèmes mécaniques rencontrés vendredi à Monza lors des premiers essais libres, Fernando Alonso voulait rester positif pour la suite du week-end. Comme Sebastian Vettel, étonnamment en retrait. Réactions.

Fernando Alonso (Ferrari, 3e de la deuxième séance) : «C'était un vendredi un peu étrange à cause des problèmes mécaniques rencontrés. Parfois, on pousse la voiture à la limite pour expérimenter certaines choses. Nous en avions besoin aujourd'hui et ce qu'il s'est produit a été un bon rappel de combien il est important de prendre soin de tous les détails. Mais quand quelque chose ne se passe pas bien le vendredi, cela ne veut pas dire que cela n'ira pas non plus samedi et dimanche. Nous allons donc faire en sorte que cela ne se reproduise plus.»

Jenson Button (McLaren, 2e des deux séances) : «Monza est un circuit tellement différent de tous les autres... Les vitesses en ligne droite sont incroyablement élevées. Nous avons pu recueillir beaucoup d'informations utiles. Nous avons essayé quelques mises en place différentes cet après-midi et certaines ont mieux fonctionné que d'autres. Je suis assez à l'aise avec la voiture. Même si vous en voulez toujours plus, nous avons fait un assez bon travail aujourd'hui.»

Sebastien Vettel (Red Bull, 8e et 13e) : «Nous ne sommes pas aussi rapides que nous le souhaiterions, et il y a donc encore beaucoup de travail à effectuer. Je pense que nous sommes plus compétitifs en conditions de course, mais nous ne sommes pas là où nous aimerions en rythme pur. Nous avons réalisé un programme global et avons collecté beaucoup d'informations desquelles nous allons apprendre».

Nico Rosberg (Mercedes, 3e de la première séance) : «C'est assurément un meilleur début de week-end pour nous que celui vécu à Spa. Nous avons pu boucler de nombreux tours aujourd'hui et il semble que nous avons un bon rythme aussi bien avec beaucoup et peu d'essence. Comme toujours, il est difficile de dire où nous situer par rapport aux autres, mais j'espère que nous pourrons marquer de bons points. C'est très agréable de rouler sur cette piste incroyable, j'ai toujours aimé l'atmosphère particulière ici.»

Rédaction L'Equipe.fr

Schumacher «en confiance»

Meilleur temps de la première séance d'essais libres, vendredi à Monza, Michael Schumacher a affiché son optimiste pour la suite du week-end en Italie.

Michael Schumacher était raisonnablement optimiste sur ses chances de bien figurer à Monza après la première journée de course, vendredi. Auteur du meilleur temps de la première séance d'essais libres dans la matinée, l'Allemand s'est montré satisfait après coup des réglages apportés à sa monoplace. «Nous avons effectué du bon travail avec la voiture, s'est félicité le pilote Mercedes. C'est prometteur pour les deux dernières journées. Le package que nous avons développé ici semble en harmonie avec la piste, a-t-il ajouté. Nous pouvons espérer une meilleure position» que lors des précédents Grands Prix.
Le DRS, «pas important aujourd'hui»
Seul un petit problème de DRS est venu le perturber lors de la deuxième séance. Mais pas de quoi l'inquiéter. «Cela vous aide à aller plus vite mais ce n'est pas important aujourd'hui. Nous avions mis l'accent sur les longs relais, a expliqué Schumacher, et ils ont été raisonnablement bons. La voiture s'est tout de suite bien comportée et je me sentais en confiance». S'il maintient ce rythme, le septuple champion du monde pourrait bien avoir une bonne surprise dimanche.

Source L'Equipe.fr

F1 - GP d'Italie : D'Ambrosio : «Rester calme et cool»

Jérôme D'Ambosio a qualifié de «plutôt bonne journée» son retour sur les circuits, vendredi à Monza. Remplaçant chez Lotus de Romain Grosjean, suspendu, le Belge est conscient de se voir offrir «une opportunité extraordinaire».
Pour ses premiers tours de piste depuis le mois de mai, lors d'essais au Mugello, Jérôme D'Ambrosio s'est plutôt bien comporté, vendredi à Monza. Même s'il n'est pas entré dans le Top 10 lors des deux séances au programme en Italie, le remplaçant officiel de Romain Grosjean chez Lotus a obtenu des résultats néanmoins encourageants (15e et 12e), qui avaient de quoi le satisfaire en tout cas une fois sorti de son baquet. «C'était plutôt une bonne journée, a estimé le Belge. J'ai bien progressé de la première à la deuxième séance, j'ai beaucoup parlé avec les ingénieurs et je suis resté très concentré. Je dois accumuler un maximum d'informations, en un minimum de temps, et pour l'instant je ne peux pas vraiment séparer ce qui vient des pneus, de la voiture ou de la piste. (...) C'est une opportunité extraordinaire et je dois juste me remettre dans le bain en restant calme, cool».
«Vraiment un travail d'équipe»
En manque de rythme, et pour cause il n'a plus disputé le moindre Grand Prix depuis l'an dernier au Brésil, D'Ambrosio semblait pourtant confiant quant à la suite du week-end, même si selon lui, «Monza n'est pas vraiment le circuit le plus facile pour apprendre le comportement d'une voiture». «L'adrénaline monte lentement, et l'important c'est de progresser, sans que je me fixe d'objectif de position, aux essais ou en course, que ce soit P5, P10 ou P15, a-t-il ajouté. Je serais juste déçu de ne pas aller en Q2 (ndlr: la 2e partie des qualifications, réservée aux 17 meilleurs temps de la Q1). On a pris de bonnes directions, j'ai regardé les données de Räikkönen et c'est vraiment un travail d'équipe, tout le monde fait le maximum pour que je puisse obtenir le meilleur résultat possible. Romain (Grosjean) est là, je sais que je peux lui poser des questions quand je veux. Ça fait partie du processus d'apprentissage et je suis dans mon élément, car ça fait 18 ans que je suis pilote. Je suis heureux, car c'est ce que j'aime faire avant tout, j'adore ça».

(Avec AFP) L'Equipe.fr

Hamilton ne s'éparpille pas

Au-delà de l'affaire twitter dont il a fait l'objet la semaine dernière et des récentes rumeurs de transfert qui le concernent, Lewis Hamilton a fait part de son contentement après les bons temps réalisés vendredi à Monza.

«Lewis Hamilton, vous devez être satisfait après cette première journée ?
Oui, nous avons une très bonne voiture, les gars ont fait un travail fantastique à l'usine pour régler le set-up du package aérodynamique que nous avons ce week-end. Evidemment la marge est encore très étroite entre nous et les Ferrari, les Lotus et Mercedes, mais nous ne sommes pas dans une mauvaise position. Il nous reste quand même encore du travail à effectuer pour tenter de nous améliorer et de gagner un peu de temps, notamment sur les longs relais.
«Tout le monde me pose la question mais je veux faire abstraction de tout ça.»Tous les bruits qui courent autour de vous, en matière de transferts, vous ont-ils perturbé ?
J'essaie juste de penser à ce week-end. Tout le monde me pose la question mais je veux faire abstraction de tout ça, pour me concentrer sur la tâche à accomplir. C'est la chose la plus importante pour moi aujourd'hui.
La semaine a aussi été marquée par l'épisode twitter (NDLR, frustré par le traitement de faveur accordé selon lui à son coéquipier, Hamilton avait publié une image confidentielle de sa télémétrie sur le réseau social). Avez-vous pu en parler avec votre coéquipier Jenson Button ?
Non, je ne lui ai pas parlé et je n'en ai pas l'intention car j'ai tourné la page. De toute évidence, ce n'était pas la meilleure chose à faire mais cela n'arrivera plus, alors tournons la page et concentrons-nous sur cette course.»

Whitmarsh : Son avenir, «pas un problème»
Interrogé sur les rumeurs de transferts qui ont agité la semaine autour de Lewis Hamilton, son patron Martin Whitmarsh chez McLaren n'a pas semblé inquiet. «Tout cela sera réglé en temps voulu, a-t-il déclaré sur Sky. Mais je ne pense pas que cela soit un problème aussi important dans l'équipe qu'il l'est peut-être pour la presse».

Source L'Equipe.fr

F1 - GP d'Italie : Hamilton : «L'une des plus belles»

Vainqueur dimanche à Monza pour la première fois de sa carrière, Lewis Hamilton était ravi après la course d'avoir enfin accroché ce Grand Prix à son palmarès. «J'adore cet endroit, a-t-il reconnu. C'est tellement incroyable».

«Lewis Hamilton, que représente pour vous cette victoire ?
C'est fantastique ! Je suis tellement heureux pour mon équipe, ça a été une journée extraordinaire. Gagner à Monza est l'une des plus belles expériences de ma carrière. J'adore cet endroit. Je viens courir en Italie depuis l'âge de 13 ans et j'adore la culture, la nourriture et les gens ici. Depuis que j'ai commencé en Formule 1, Monza a été l'une des courses que j'ai toujours voulu gagner. C'est tellement incroyable d'y arriver aujourd'hui, sur ce circuit historique où de nombreux grands pilotes ont déjà gagné. Je rajoute mon nom à cette liste et j'en suis très fier, mais aussi très humble.

Depuis vendredi, rien ne semblait pouvoir vous empêcher de gagner ?
Oui c'est vrai, notre voiture a été fantastique tout le week-end. C'est très agréable de vivre un Grand Prix détendu et sans le moindre problème. Je suis resté devant durant la majeure partie de la course et me suis contenté de gérer les écarts. J'étais en vitesse de croisière vers la fin mais quand j'ai entendu que Sergio (Pérez) venait de doubler Fernando (Alonso), j'ai dû augmenter un peu le rythme pour conserver une marge sur la deuxième place.

Le seul bémol pour McLaren es cet abandon de Jenson Button.
Oui c'est dommage, cela ne s'est pas bien passé pour Jenson. Nous étions premier et deuxième au moment de son abandon, cela aurait été super pour l'équipe si nous avions pu réussir le doublé. Mais ce Championnat est décidément très imprévisible. Heureusement que j'ai une voiture performante, qui nous permet d'être à fond dans la bagarre.

Vous êtes remonté aujourd'hui à la deuxième place au Championnat. Pensez-vous pouvoir empêcher Fernando Alonso d'être titré ?
Fernando est double champion du monde, ce n'est pas n'importe qui. Je suis très heureux pour lui aussi. Il reste sept courses au calendrier. Cette victoire n'est qu'une étape. Demain, tout repart de zéro à Singapour.»

Rédaction L'Equipe.fr

Vettel : «On a fait de notre mieux»

Grand perdant du week-end, Sebastian Vettel n'était pas trop déçu après son abandon en milieu de course à Monza, compte-tenu des faibles performances enregistrées par son équipe depuis vendredi. Réactions

Sebastian Vettel (Red Bull, a abandonné) : «Trois cents mètres avant de m'arrêter, j'ai découvert que j'avais un problème d'alternateur, semblable à celui que nous avions rencontré samedi matin. Je n'ai pas grand-chose à dire sur la pénalité (NDLR, il a dû observer un passage forcé dans les stands après avoir ralenti Fernando Alonso). Nous avons perdu quelques points aujourd'hui (dimanche), mais on a fait de notre mieux. Ce fut quand même une bonne course étant donné notre manque de rythme.»

Felipe Massa (Ferrari, 4e) : «C'est dommage, sans la dégradation des pneus, ç'aurait pu être un meilleur résultat encore pour l'équipe. Les pneus ont vraiment été un gros problème à gérer. On a aussi perdu la télémetrie, mais ce n'était pas le plus impotant. Quoi qu'il en soit, troisième et quatrième, c'est un bon résultat quand même.»

Michael Schumacher (Mercedes, 6e) : «Quelle journée et quel résultat ! Après notre performance de vendredi (NDLR, meilleur temps des premiers essais libres), je dois admettre que j'espérais secrètement être en mesure de franchir un palier. Après un passage délicat samedi, tout s'est finalement bien passé. Globalement, nous avons montré de nets progrès aujourd'hui. Tout le monde travaille d'arrache-pied. Il faut continuer.»

Mark Webber (Red Bull, a abandonné) : «En fin de course, je n'avais plus de pneu arrière gauche et je poussais fort. Nico (Rosberg) revenait sur moi et j'ai donc dû continuer à attaquer pour rester dans les points. Mais mes pneus arrières étaient complètement détruits. Je suis parti à la faute dans la chicane d'Ascari, j'ai réussi à éviter le mur mais la voiture a été endommagée dans l'incident. Je ne pouvais plus continuer.»

Rédaction L'Equipe.fr

Perez, «l'incroyable» progression

Sergio Perez (Sauber) n'en revenait pas après la course d'être parvenu à monter sur le podium. Parti en douzième position, le jeune Mexicain a été récompensé par ses choix payants. Et ce n'est pas la première fois.
Presque six mois ont passé et Sergio Perez n'a pas perdu son temps. Deuxième en Malaisie en tout début de saison puis troisième au Canada en juin, le Mexicain est monté pour la troisième fois cette saison sur le podium, dimanche à Monza au terme d'une course rondement menée. A 22 ans, le pilote Sauber apprend vite, très vite même, au point de battre désormais à leur propre jeu les plus expérimentés routards du plateau. En Italie, c'est dans la stratégie qu'il a excellé. Douzième sur la grille de départ, Perez savait qu'il ne pourrait pas se battre à la régulière avec les meilleurs s'il ne tentait pas quelque chose. En accord avec son écurie, le nouveau crack a donc décidé d'opter pour un seul arrêt. Mais ce n'est pas tout puisqu'il a aussi préféré s'élancer en pneus durs, à l'inverse de tous les autres. des choix payants, qui dans les derniers tours avec ses gommes tendres chaussées tardivement, auraient même pu lui offrir sa première victoire.
«C'est incroyable pour mon équipe d'obtenir un podium à Monza. C'est très spécial, a-t-il confié, avant de se féliciter de la bonne tactique adoptée. C'est l'une des courses où le rythme est le plus élevé et où il faut attaquer. C'est incroyable, a-t-il répété, pour mieux se persuader qu'il s'agit bien de la réalité. Il y a eu des moments cruciaux durant la course, surtout lors de mon premier relais. Il a été très long et cela n'a pas été facile du tout de maintenir le rythme. J'ai fait beaucoup de tours avec les pneus durs et ensuite, dans le deuxième relais, j'ai attaqué à fond et me suis retrouvé en mesure de me battre avec certains pilotes. C'était vraiment très agréable».
Un avenir chez Ferrari ?
Doubler Alonso par exemple, avec la manière qui plus est, et lui chiper la deuxième place, a permis au pilote Sauber d'oublier ses qualifications difficiles. «Nous manquions de vitesse de pointe en lignes droites hier (samedi), a-t-il regretté. Je n'ai pas réussi à faire un bon tour car j'étais trop près de Bruno Senna, j'ai perdu de l'appui et c'est la raison pour laquelle je n'ai pas fini parmi les dix premiers». Mais qu'importe, c'est déjà du passé. Avec cette nouvelle performance de haut niveau, Perez semble même s'être offert un bel avenir. Chez Ferrari pourquoi pas, à la place de Massa l'an prochain ? «Je ne sais pas, a répondu l'intéressé, presque gêné. Aujourd'hui je me bats pour mon équipe et je donnerai toujours le maximum. Contre Fernando ou Lewis (Hamilton), ce sera toujours la même chose».

Rédaction L'Equipe.fr

Alonso : «Un dimanche parfait»

En prenant la troisième place à Monza, Fernando Alonso a conforté sa place de leader au Championnat. D'autant que Sebastian Vettel a abandonné. «C'est beaucoup mieux que prévu», a-t-il reconnu.
Derrière Hamilton, l'autre grand vainqueur du jour n'est pas difficile à trouver : il s'agit de Fernando Alonso. Troisième d'une course qu'il a entamée à la dixième place, l'Espagnol était surtout ravi à l'arrivée du scénario favorable dont il a profité et qui lui permet désormais d'accroître son avance au classement du Championnat. «Partir d'aussi loin n'a pas rendu la course facile mais nous savions que notre voiture était peut-être la plus rapide ce week-end, a-t-il expliqué. Nous avions assez de rythme pour remonter alors pour nous, c'est un bon résultat. C'est même un dimanche parfait parce que la victoire était hors de portée, a ensuite reconnu le pilote Ferrari. C'est beaucoup mieux que prévu».
Le tournant pour lui, c'est l'incident dont il a été victime alors qu'il était à la lutte pour la cinquième place avec Sebastian Vettel. Contraint de faire un écart et de mettre les roues dans l'herbe à pleine vitesse, en raison d'une manoeuvre de l'Allemand, jugée volontaire par la suite car il écopera d'une pénalité, Alonso ne s'est pas éternisé après coup sur ce fait de course. «Il n'y a pas grand-chose à dire, a indiqué l'Espagnol. J'ai perdu une dizaine de tours derrière lui et cet incident a endommagé ma voiture parce que lorsque vous passez dans les graviers puis dans l'herbe à 330 km/h, cela ne plaît pas beaucoup au fond plat».
Rival n°1 d'Alonso pour le titre au départ, Vettel se retrouve relégué après la course en quatrième position du Championnat. Dans l'opération, le leader de la Scuderia a vu son avance passer à 23 points sur Hamilton, son nouveau dauphin. C'est la raison pour laquelle il n'a pas hésité à lever le poing au passage de la ligne. En Italie devant ses Tifosi, cette troisième place sonne presque comme une victoire.

Rédaction L'Equipe.fr

Classement du GP D'ITALIE 2012

1 L. HAMILTON McLaren-Pirelli 1h19'41"221 Moy. : 231.2 km/h
2 S. PEREZ Sauber-Pirelli à 4"356
3 F. ALONSO Ferrari-Pirelli à 20"594
4 F. MASSA Ferrari-Pirelli à 29"667
5 K. RAIKKONEN Lotus-Pirelli à 30"881
6 M. SCHUMACHER Mercedes Benz-Pirelli à 31"259
7 N. ROSBERG Mercedes Benz-Pirelli à 33"550
8 P. DI RESTA Force India-Pirelli à 41"057
9 K. KOBAYASHI Sauber-Pirelli à 43"898
10 B. SENNA Williams-Pirelli à 48"144
11 P. MALDONADO Williams-Pirelli à 48"682
12 D. RICCIARDO Toro Rosso-Pirelli à 50"316
13 J. D'AMBROSIO Lotus-Pirelli à 1'15"861
14 H. KOVALAINEN Caterham-Pirelli à 1 tour
15 V. PETROV Caterham-Pirelli à 1 tour
16 C. PIC Marussia-Pirelli à 1 tour
17 T. GLOCK Marussia-Pirelli à 1 tour
18 P. DE LA ROSA HRT-Pirelli à 1 tour
19 N. KARTHIKEYAN HRT-Pirelli à 1 tour
20 M. WEBBER Red Bull Racing-Pirelli à 2 tours
21 N. HULKENBERG Force India-Pirelli à 3 tours
22 S. VETTEL Red Bull Racing-Pirelli à 6 tours

Meilleur Tour : N. ROSBERG Mercedes Benz 1'27''239 au 53e tour
Abandon(s) :
8e tourJ. VERGNE Toro Rosso-Pirelli Suspension
32e J. BUTTON McLaren-Pirelli Alimentation
50e N. HULKENBERG Force India-Pirelli Freins
47e S. VETTEL Red Bull Racing-Pirelli Alternateur

Source L'Equipe.fr

F1 - GP de Singapour : Ma Qing Hua encore à l'essai

Ma Qing Hua pilotera à nouveau une HRT-Cosworth lors de la première séance d'essais libres du Grand Prix de Singapour vendredi, comme il l'avait fait en Italie le 7 septembre dernier. « Monza est plutôt classique et c'est le circuit le plus rapide au monde, mais Singapour est un nouveau défi pour moi parce que je n'ai jamais piloté sur un circuit en ville, ou de nuit. Ce sera complètement différent, avec plus de virages et des murs tout autour », a déclaré le premier Chinois à participer officiellement à un Grand Prix de F1, ou du moins à ses prémices.

(Avec AFP) L'Equipe.fr

Hamilton «heureux» chez McLaren

Il n'a pas dit qu'il resterait chez McLaren. Mais Lewis Hamilton, placé au milieu de multiples rumeurs de départ, a au moins déclaré qu'il était «heureux» au sein de l'écurie britannique, ce qui est, en soi, une bonne raison de rester. Interrogé par le quotidien Times of India lundi à Bombay, en marge d'un événement organisé par un sponsor, le champion du monde 2008 a expliqué qu'il ne s'était «engagé auprès d'aucune équipe», là où certains l'imaginaient déjà lié à Mercedes.
«Je n'ai pas de date limite, a ajouté l'Anglais, deuxième du championnat du monde à 37 points de Fernando Alonso. J'ai remporté mon premier titre avec McLaren, je suis heureux avec les gens et l'environnement là-bas. Il y a eu beaucoup de spéculations et de rumeurs au sujet de mon transfert éventuel chez Mercedes mais je suis heureux chez McLaren. Nous avons une très bonne voiture et nous sommes en position de concurrencer les meilleures écuries. Nous avons vraiment une chance de remporter le Championnat.»

Source L'Equipe.fr